Mulots : le guide complet pour l’identifier, le comprendre et l’éloigner efficacement

Débarrassez-vous efficacement des mulots à Paris

Vous avez vu un petit rongeur filer dans votre jardin et vous hésitez : mulots ou souris ? rats ou campagnols ? Cette confusion est normale. Ce guide complet est conçu pour vous aider à l’identifier sans erreur, à comprendre son comportement et à choisir la meilleure stratégie pour protéger votre maison, votre grenier et votre potager.

Bien que sauvage et utile à la biodiversité, le mulot peut causer des dégâts dans les potagers et, plus rarement, s’infiltrer dans les habitations. Notre promesse : un guide en 3 temps (Identifier, Comprendre, Agir) pour lutter contre les rongeurs nuisibles de façon durable et sans danger pour votre famille et vos animaux de compagnie.

L’étape cruciale : apprendre à différencier mulots, souris et campagnols

Avant toute action (piégeage, répulsifs, dératisation), identifiez précisément le rongeur observé. Mulot sylvestre, souris domestique, campagnol terrestre (souvent appelé rat taupier ou « rats taupiers »), voire taupe ou surmulot (rat gris) cohabitent dans nos jardins, prairies, haies et vergers. Une mauvaise identification entraîne des méthodes inadaptées, des monticules de terre ou des galeries creusées qui se multiplient, et une pullulation locale.

Les caractéristiques uniques du mulot (Apodemus sylvaticus)

  • Pelage: bicolore, dos brun à brun-roux parfois roussâtre, ventre blanc crème à jaunâtre.
  • Yeux: grands, noirs et très visibles (adaptés aux activités nocturnes).
  • Oreilles: proéminentes et rondes, plus larges que chez un campagnol.
  • Morphologie: museau fin, longues vibrisses, incisives de rongeur bien développées.
  • Pattes arrière: puissantes, permettant de bondir et grimper; excellente agilité dans les buissons et murets.
  • Queue: longue et fine, souvent aussi longue que le corps (8–11 centimètres).
  • Poids/taille: quelques dizaines de grammes, petit mammifère terrestre discret.
  • Nids: nid sphérique tapissé d’herbes et de feuilles, parfois dans un terrier ou sous des planches, foin, tas de bois.

Tableau comparatif : mulots vs. souris vs. campagnols (Vole)

CritèreMulot (Apodemus sylvaticus)Souris domestique (Mus musculus)Campagnol terrestre (Microtus/Arvicola)
Couleur du pelageDos brun/roux, ventre clairGris/brun uniforme, ventre peu contrastéBrun/olive uniforme
Taille (corps)8–11 cm7–10 cm9–12 cm
YeuxGrands, saillantsPlus petitsPetits, peu visibles
OreillesGrandes, rondesMoyennesPetites, plaquées
QueueLongue et fineLongue et fineCourte et plus épaisse
HabitatLisières, haies, jardins, vergersHabitations, greniers, égoutsPrairies, pelouses, potagers, souterraines
SignesSemis déterrés, bulbes grignotésEmballages percés, excréments à l’intérieurTrous ronds, galeries creusées en surface, monticules
CrottesOvales (5–7 mm), souvent dehorsPetites, fuselées (3–5 mm), dedansSouvent dans les galeries
ComportementGrimpeur/bondisseurOpportuniste, grimpeurFouisseur, creuse et ronge racines

Mises au point utiles:

  • Taupe: mammifère fouisseur carnivore (vers de terre, larves). Elle fait des taupinières/monticules de terre mais ne ronge pas vos légumes. Les pièges à taupes et solutions anti taupe sont spécifiques.
  • Rats: rat gris/surmulot (Rattus norvegicus) et rat noir (Rattus rattus) fréquentent les poubelles, greniers, cloisons, câbles électriques; la lutte contre les rats (anti rat, dératisation) répond à d’autres protocoles.

Comment reconnaître les crottes des mulots ?

  • Forme: ovales, extrémités peu pointues (moins « guillotine » que la souris).
  • Taille: 5–7 mm (plus grandes que celles d’une souris grise).
  • Emplacement: souvent dispersées dehors près des zones de nourriture (semis, provisions), rarement en amas à l’intérieur.

Comprendre l’ennemi : mode de vie et babitudes des mulots

Cette connaissance fonde des actions efficaces et ciblées contre les rongeurs.

Un habitat entre jardin et forêt

  • Milieux: haies, lisières, espaces verts, prairies humides, vergers, potagers et pelouses.
  • Terriers et galeries: réseaux superficiels, plusieurs sorties/trous, parfois sous des dalles, planches ou plantations; terriers creusés dans le sol mais plus discrets que chez un campagnol.
  • Nids: dans des cavités, souches, murs de pierre, combles/ greniers à l’occasion.
  • Activité: crépusculaire et nocturne; mammifère rongeur rapide, excellent odorat, guidé par les odeurs et les vibrations.
Mulots

Que mange réellement un mulot ?

  • Omnivore: graines et céréales, fruits (noisettes), tubercules (pommes de terre), racines (carottes, poireaux), bulbes (ail, tulipes), jeunes plants et semis.
  • Protéines animales: insectes, limaces, escargots, vers; opportuniste sur un garde-manger naturel varié.
  • Provisions: peut stocker des graines sous terre ou dans un nid pour l’hiver.

Un cycle de reproduction explosif

  • Saison: du printemps à l’automne; femelles à maturité sexuelle rapide.
  • Portées: multiples portées par an (3–6 fréquemment); gestation courte; jeunes atteignant rapidement la maturité.
  • Conséquence: prolifération/pullulation locale possible en quelques mois; une « petite bestiole » peut annoncer une infestation si rien n’est fait.

Mulot : utile pour la biodiversité mais nuisible pour vos biens ?

Adoptez une vision équilibrée avant d’agir pour chasser les rongeurs.

Le rôle écologique des mulots

  • Aère le sol grâce aux galeries, améliore l’infiltration de l’eau.
  • Participe à la dispersion des graines (arbres fruitiers, plantes sauvages).
  • Régule certains invertébrés (limaces, insectes) et sert de proie à des prédateurs naturels: rapaces (chouettes, buses), belette, renards, vison, loirs, musaraignes, écureuils non mais concurrents. Installer nichoirs et perchoirs peut favoriser ces prédateurs.

Les dégâts concrets : pourquoi sont-ils considérés comme un nuisible ?

  • Au potager/verger: semis déterrés, tubercules et racines rongés, bulbes et jeunes plants grignotés; dégâts causés sous terre dans mon potager et mes fruitiers.
  • Sur pelouse/prairies: trous, galeries, monticules de terre (attention à différencier d’une taupinière).
  • En habitation (grenier, combles, cloisons): ronge câbles électriques et isolants; risque sanitaire (leptospirose, parasites), odeurs d’urine, excréments.

Plan d’action : comment se débarrasser des mulots durablement ?

Trois étapes indissociables pour lutter contre les rongeurs et faire fuir les petites bêtes sans risques inutiles.

Étape 1 : confirmer l’infestation (la checklist des signes)

  • Trous propres au pied des haies, trou dans le jardin, trou à rats à écarter par la taille et l’emplacement.
  • Galeries superficielles, creusées en réseaux; parfois monticule de terre léger.
  • Semis manquants, graines déplacées, plants sectionnés au collet.
  • Légumes racines grignotés par dessous; racines des arbres/plantations endommagées.
  • Crottes ovales (5–7 mm) dispersées; odeurs et traces de ronge.
  • Bruits nocturnes, va-et-vient près du compost, du foin, des fourrages.
  • Indices dans le grenier ou les greniers: excréments, câbles mordillés.

Étape 2 : la prévention, votre meilleure arme

Potagers et vergers:

    • Récolter à maturité sans tarder; éviter les stocks au sol.
    • Protéger bulbes et tubercules dans des paniers ou silos enterrés (grillage inox mailles ≤ 6 mm).
    • Surélever et grillager le dessous des bacs; anti souris/anti rongeur autour des cultures sensibles.
    • Limiter les refuges: herbes hautes, tas de planches; entretenir haies/espaces verts.
    • Installer des nichoirs et perchoirs pour rapaces (prédateurs naturels).

Habitations et dépendances:

    • Boucher fissures et trous de souris avec mortier et grillage; joints autour des tuyaux.
    • Stocker aliments et céréales dans des contenants hermétiques, y compris pour animaux/pour animaux domestiques.
    • Gérer les poubelles, nettoyer le garde-manger; éviter les égouts ouverts.
    • Colmater autour des portes/portes de greniers; vérifier combles.

Bonnes pratiques:

    • Rotation des appâts et des sortes de piège; manipuler avec gants (odeurs).
    • Éviter de nourrir la faune involontairement (graines sous les mangeoires).

Étape 3 : les solutions de lutte (avantages et inconvénients)

Répulsifs naturels et plantes répulsives:

    • Ail, menthe, menthe poivrée, eucalyptus; purin de sureau, euphorbe; tourteau de ricin (ricin toxique: manipuler avec précaution, hors de portée des enfants/animaux).
    • Ultrasons/ultra sons, vibrations au sol: effets souvent temporaires et inconstants.
    • Naphtaline et « trucs de grand-mère »: non recommandés (toxicité/inefficacité).
    • Rappel: ces répulsifs contre les rongeurs aident parfois à repousser ponctuellement, mais ne suffisent pas lors d’infestation.

Piégeage mécanique (prioritaire avant le poison):

    • Piège à souris/pièges à souris, piège à rat/piège à rats, tapette « guillotine », cages de capture vivante; sortes de piège à adapter à l’espèce.
    • Positionnement: le long des passages, perpendiculairement à un mur/haie; camoufler sous une boîte/tunnel pour sécurité.
    • Appâts/appâts alimentaires: graines, céréales, beurre de cacahuète, noisettes, morceaux de pomme; renouveler; quelques grammes suffisent.
    • Avantages: ciblé, très efficace si bien placé, sans anticoagulants ni gazage.
    • Limites: suivi quotidien, capturer peut nécessiter relâcher loin (là où c’est autorisé).

Produits raticides/anticoagulants (poison, « mort au rat »):

    • À réserver aux professionnels (protocoles, boîtes sécurisées, dosages, anti rat adaptés). Risques pour enfants, animaux domestiques et faune (empoisonnement secondaire des prédateurs).
    • Inefficaces si mal utilisés (mauvais appât, sous-dosage, résistance).
    • En contexte d’invasion de rats (surmulot/rat de ville/rat des villes/rat noir), une dératisation encadrée s’impose.

Focus voisins mais différents:

  • Taupes: anti taupes, pièges à taupes, piège à taupe, taupier, se débarrasser des taupes/débarrasser des taupes = techniques spécifiques; elles mangent surtout des vers de terre.
  • Campagnols (rats taupiers/campagnol terrestre): creusant des galeries sous les prairies et potagers, causent de gros dégâts aux racines et plantations; lutte contre les taupes ≠ lutte contre les campagnols.

La solution Coplaclean France : pourquoi l’intervention professionnelle est-elle indispensable ?

Quand les bêtes persistent malgré vos efforts, mieux vaut confier la lutte à des spécialistes de la lutte contre les rongeurs.

Les limites des méthodes « Maison »

  • Mauvaise identification (mulots vs souris des champs vs campagnols) = traitement inadapté.
  • Pièges mal posés = rongeurs qui apprennent à éviter (accoutumance).
  • Produits toxiques mal sécurisés (risques pour femelles gestantes, animaux de compagnie).
  • Temps perdu, pullulations et ré-infestation récurrente.

Notre méthode professionnelle en 3 temps

  1. Inspection et diagnostic précis

    • Identification de l’espèce (mulot, souris, campagnol, surmulot), cartographie des galeries, densités estimées par hectare si nécessaire.
    • Analyse des voies d’accès (trous, terriers, creusées sous terre), du contexte (potagers, vergers, greniers).
  2. Traitement sécurisé et efficace

    • Piégeage professionnel (pièges calibrés, boîtes sécurisées), choix des appâts adaptés.
    • Si besoin, biocides/anticoagulants sous protocole strict, avec plans de prévention des proies non ciblées et des prédateurs naturels.
  3. Conseils de prévention et garantie

    • Travaux d’exclusion (grillage, colmatage), recommandations d’hygiène, gestion des stocks.
    • Suivi et garantie pour éviter la prolifération à moyen terme.

Conclusion

  • Identifier correctement le rongeur (mulots ≠ souris ≠ campagnols ≠ taupes ≠ rats) est la première étape pour éviter un traitement inefficace.
  • La prévention (exclusion, hygiène, grillage, gestion des refuges) reste votre meilleure défense pour mon jardin et mon potager.
  • En cas d’infestation confirmée ou d’invasion récurrente, l’intervention d’un professionnel garantit un résultat rapide, sûr et durable.

Ne laissez plus le doute ou les dégâts s’installer. Avec les bonnes informations et le bon partenaire, vous pouvez retrouver un jardin et une maison sereins. Coplaclean France est à vos côtés pour vous apporter cette tranquillité d’esprit.

Contactez-nous pour un diagnostic gratuit et des conseils d’expert certifiés.

Les étapes d'une intervention avec Coplaclean

1

Prise de contact

Contactez-nous par téléphone ou depuis notre formulaire de contact. Nous pourrons alors établir votre pré-diagnostic et programmer notre inspection.

2

Inspection

Un technicien agréé se déplace sur le lieu de l'infestation pour procéder à l'état des lieux et définir le traitement le plus adapté à votre situation.
Un rapport de diagnostic et un devis vous sont remis avant le traitement.

3

Traitement

Une fois le devis validé, le technicien expert en désinsectisation effectuera le traitement préconisé lors du diagnostic.

4

Suivi

Avant ou après notre passage, nous vous offrons toutes les recommandations nécessaires pour optimiser au mieux le résultat de votre traitement.

Rat Deratisation coplaclean

Débarrassez-vous des mulots

Coplaclean vous débarrasse des mulots efficacement sur Paris et en Île-de-France.
Prenez rendez-vous dès maintenant ou appelez-nous :

Dératisation à Paris et toute l'Île-de-France

Les questions les plus fréquentes sur les mulots

Non, le mulot n’hiberne pas à proprement parler. Il reste actif toute l’année, mais réduit ses déplacements lors des périodes les plus froides, en consommant davantage les réserves qu’il a constituées. Il aménage des nids bien isolés dans un terrier, sous un tas de bois, dans un muret ou une haie, pour limiter les pertes de chaleur. Son activité est surtout crépusculaire et nocturne, ce qui le rend discret en hiver. Si vous observez moins de dégâts, c’est souvent une baisse d’activité et non une disparition de la population.

Oui, à condition de l’adapter et de bien le positionner. Choisissez une tapette sensible ou une cage de capture dimensionnée pour de petits rongeurs agiles, et placez-la le long des passages (contre un mur, une haie, sous un tunnel). Utilisez des appâts attractifs et gras comme graines, céréales, noisettes ou beurre de cacahuète, en manipulant avec des gants pour éviter les odeurs humaines. Multipliez les points de piégeage et contrôlez-les quotidiennement pour ajuster l’emplacement. Sécurisez toujours les dispositifs pour protéger les enfants et les animaux de compagnie.

Leur efficacité est variable et généralement temporaire. Les mulots peuvent s’habituer aux ultrasons, surtout si la source de nourriture et d’abris reste abondante. Ces appareils peuvent aider à perturber ponctuellement une zone, mais ils ne remplacent jamais l’exclusion (boucher les trous), l’hygiène (suppression des attractifs) et le piégeage ciblé. Ils doivent être correctement positionnés et entretenus, sans obstacles majeurs, et souvent combinés à d’autres mesures. En cas d’infestation installée, ils sont rarement suffisants à eux seuls.

Le mulot est un petit grimpeur aux grands yeux et à la longue queue, qui prélève surtout graines, jeunes plants et bulbes, avec des crottes ovales souvent dispersées en extérieur. Le campagnol (dit “rat taupier”) est un fouisseur aux oreilles petites et à la queue courte, qui creuse des galeries proches de la surface et ronge les racines, provoquant le flétrissement des plants. La taupe, carnivore, laisse de véritables taupinières et consomme surtout des vers de terre, sans ronger les légumes. Observer la forme des trous, les monticules, la nature des dégâts et l’emplacement des crottes permet de trancher. Une identification précise conditionne le choix du piège et la réussite du traitement.

Le risque sanitaire est modéré mais réel avec tout rongeur sauvage. Les excréments, l’urine et la salive peuvent véhiculer des agents pathogènes, et les câbles rongés créent un risque électrique. Portez des gants et un masque lors du nettoyage, aérez, ramassez les crottes avec du papier absorbant, puis désinfectez les surfaces. Évitez tout contact direct et l’inhalation de poussières potentiellement souillées. En cas de morsure ou de symptômes inhabituels après une exposition, consultez un professionnel de santé.

C’est fortement déconseillé sans formation ni protocole adapté. Les raticides sont toxiques, à risque pour les enfants, les animaux domestiques et les prédateurs naturels par empoisonnement secondaire. Une utilisation inappropriée (mauvais dosage, mauvais appât, mauvaise localisation) est souvent inefficace et favorise les récidives. La réglementation impose des précautions strictes et un suivi, que seuls des professionnels mettent en œuvre de manière sécurisée. Privilégiez d’abord l’exclusion, l’assainissement et le piégeage mécanique; pour les biocides, faites intervenir un spécialiste.

Il est fortement recommandé de contacter un professionnel dès que vous suspectez une infestation de mulots, car ces rongeurs peuvent causer des dégâts considérables à votre logement et à votre jardin. Les mulots sont également porteurs de maladies. Les spécialistes de CoplaClean sont équipés pour intervenir rapidement et mettre en place une stratégie de contrôle adaptée, évitant ainsi que la situation ne s’aggrave et ne devienne plus difficile et coûteuse à résoudre.

Tous nos articles sur la dératisation

Au travers nos expériences, découvrez nos conseils pour lutter contre les nuisibles.

Retour en haut